Et si la curiosité c’était l’essentiel ?
Caroline Mitlas
Chaque année en septembre parait la brochure Spot hors-série séjours et voyages Hiver : fruit d’un travail de réflexion et de sélection autour des vacances familles mais également autour de nouvelles destinations pour les voyages de groupe. Et cette année, malgré le contexte, on ne s’est pas découragé : cap sur la Guadeloupe et l'Irlande dans un premier temps !
Alors, on pourrait profiter de ces lignes pour vous faire l'article sur ces destinations et vous détailler le programme. Mais comme le catalogue hiver et le site internet sont déjà bien fournis, nous sommes allés chercher ce que ces voyages signifiaient pour vous, adhÈrent. Pour en savoir plus, nous avons discuté, après le café du matin et avant l'embauche de 11 h avec Christiane B., fervente voyageuse avec le CSE.
Christiane, qu’est-ce qui vous motive à voyager ?
Avant tout, la curiosité ! Il faut profiter de la vie, découvrir, y’a tellement à voir. J’aimerais vraiment aller en Egypte et aussi en Norvège : traverser tout le pays d’Oslo jusqu’au Cap Nord pour être au bout de la planète. Tout comme j’aimerais aller dans l’autre sens jusqu’au cap Horn.
Et le tourisme dans l’espace (nous sommes le 13 juillet et Richard Branson a donné il y a 2 jours le coup d’envoi du tourisme spatial) ?
Pas du tout ! La planète vue d’en haut ça doit être joli, mais moi j’aime toucher, sentir, voir de près. J’ai vu le film Gravity et ça m’a suffi ! J’aime vraiment être auprès des gens, découvrir des civilisations différentes.
Votre premier voyage c’était où ?
En Inde. Ce fut un bouleversement, ça remet les choses en place. Grâce aux voyages, on se situe, ça permet de mettre son univers en perspective... J’ai commencé à voyager à 50 ans, je ne me voyais pas partir à l’aventure toute seule, avec la formule voyage de groupe, je me sens portée, je ne risque rien.
Comme vous voyagez seule dans un groupe, avez-vous des appréhensions ?
Non, je n’ai pas d’appréhensions particulières. Je ne vais pas directement vers les gens, je ne veux pas déranger, j’attends plutôt que les gens viennent vers moi. Cela étant, à force on se connait, avec certaines personnes cela fait plusieurs fois qu’on se retrouve sur le même voyage. Après, peu m’importe qui part, je m’inscris si ça me plaît.
Quelle expérience avez-vous du voyage de groupe ?
Même si on est dans un groupe, on vit sa propre expérience du voyage. Pour ma part, je suis souvent à l’arrière du groupe : rester un peu en arrière me donne l’impression de voir plus de choses. Je prends le temps.
Aussi, avant de partir je « gratte », j’ai déjà une idée d’où je vais, je repère les lieux, les points de chute et les choses que je peux aller voir aussi par moi-même. Cela étant, l’effet de surprise est toujours là car le livre ne reflète qu’une partie de la réalité.
On critique parfois le tourisme de masse, qu’en pensez-vous ?
Pour ma part, j’ai eu une mauvaise expérience en Croatie où l’on ne pouvait pas s’approcher des cascades et là ça m’a reculé un peu car je n’arrivais pas à m’isoler… En circuit, on voit le pays, on ne peut pas tout nous cacher. On est à la fois proche de la réalité et on voit aussi les spots touristiques. Quand on est sur un marché, on est confronté à la réalité du pays, ce n’est pas du théâtre.
Que diriez-vous à celles et ceux qui hésitent encore à partir en voyage de groupe ?
Que c’est une chance d’avoir un CSE qui nous permet de voyager. De ne pas avoir d’appréhension quant à voyager avec d’éventuels collègues car le contexte n’est pas le travail, on ne parle pas boulot, on vit autre chose.
Merci encore à Christiane pour ce bel échange et pour son enthousiasme contagieux. On la laisse à ses préparatifs pour la Réunion et on lui souhaite encore de beaux voyages et de riches expériences.