Startups, quelles conditions pour les salariés ?
Les élus du CSE ont profité du sujet pour interroger l’entreprise. Quelles sont les conséquences en termes de contrat de travail, de conditions de travail et d’avantages sociaux pour les personnes quittant la MFPM afin de rejoindre les nouvelles sociétés créées pour développer de nouveaux business ?
L’expérience des premières entreprises créées montre que les clauses de retour au sein du groupe sont très variables, allant d’une absence de clause à la possibilité de réintégrer la MFPM au bout d’un 1 an, de 3 ans ou de 5 ans, en fonction du statut agent, collaborateur ou cadre.
Sur le plan conditions de travail et avantages sociaux, le salarié quitte la MFPM où les conditions de travail sont cadrées par des accords (35 heures, télétravail…) et où des avantages sociaux divers ont été négociés : mutuelle, prévoyance, épargne salariale, épargne retraite, CESU… L’expérience des créations de sociétés précédentes montre que les conditions de transfert n’ont pas été suffisamment définies au moment du changement de contrat de travail.
Pour la direction, les propositions dépendent de la maturité de la société et ne peuvent être généralisées. Quand la société est mûre, la clause de retour peut être courte et dans d’autres situations plus longue car le projet est toujours en incubation.
L’entreprise a proposé de présenter la logique des différentes propositions aux élus afin que ceux-ci puissent le cas échéant, informer les salariés demandeurs. Les élus en feront alors l’analyse critique et proposeront des améliorations.