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Faire son cinéma !

Sandrine Binet

Image de rêve projetée dans la salle obscure. Toujours un point de lumière qui attire l’œil ! Une passion ça naît souvent d’un petit rien. On n’y pense jamais mais quand on nous pose la question, le souvenir revient. « Déjà tout petit, j’aimais créer des jeux », « une fois, petit, mon père m’a emmené au cinéma et on a croisé Dark Vador grandeur nature, ça a tout changé ! », « quand je suis montée sur scène la première fois, un nouvel espace-temps s’ouvrait pour moi. » Le cinéma, certains sont tombés dans la potion quand ils étaient petits. A une époque, ils ont écumé les vidéo-club pour les soirées jusqu’à pas d’heures ; puis le pop-corn pour LE film à ne pas louper à sa sortie et parfois ils ont même poussé jusqu’au Festival de cinéma ou de court-métrage ! Audace, quand tu nous tiens ! Dans votre CSE et en partenariat avec Sauve qui Peut le Court Métrage, un collectif de passionnés fait son ciné-club un mercredi par mois. Quelques-unes d’entre elles ont bien voulu se prêter au jeu des questions/réponses (et on les double remercie pour leur réactivité dans l’urgence du bouclage du magazine :)

Une passion ça naît souvent d’un petit rien. On n’y pense jamais mais quand on nous pose la question, le souvenir revient. « Déjà tout petit, j’aimais créer des jeux », « une fois, petit, mon père m’a emmené au cinéma et on a croisé Dark Vador grandeur nature, ça a tout changé ! », « quand je suis montée sur scène la première fois, un nouvel espace-temps s’ouvrait pour moi. »

Le cinéma, certains sont tombés dans la potion quand ils étaient petits. A une époque, ils ont écumé les vidéo-club pour les soirées jusqu’à pas d’heures ; puis le pop-corn pour LE film à ne pas louper à sa sortie et parfois ils ont même poussé jusqu’au Festival de cinéma ou de court-métrage ! Audace, quand tu nous tiens !

Dans votre CSE et en partenariat avec Sauve qui Peut le Court Métrage, un collectif de passionnés fait son ciné-club un mercredi par mois. Quelques-unes d’entre elles ont bien voulu se prêter au jeu des questions/réponses (et on les double remercie pour leur réactivité dans l’urgence du bouclage du magazine :)

D’où vient votre passion pour le cinéma ?

Mathieu : Depuis le lycée, dès la seconde (option cinéma audiovisuel) et la participation au festival du court métrage.

Aurélie P. : L’envie d’aborder différents sujets sous un angle humoristique, historique, bucolique, dramatique, réaliste qui leur confère un autre regard.

Cela permet aussi d’avoir une vision parfois très décalée selon l'origine des films. Je me rends compte que je suis plus réceptive au cinéma Nord-Africain, des pays scandinaves et asiatiques. Et puis c'est avant tout un instant de détente, de plaisir, d'évasion et de partage.

Judit O. : A l’université, j’ai souvent fréquenté des cinémas d’arts avec mes amis.

Aurélie B. : Toute petite, j’aimais me déguiser, faire du théâtre et aller au cinéma. Étudiante j’allais au festival du court métrage et je suivais un atelier de théâtre. J’ai vécu 17 ans avec un exploitant de salle de cinéma et découvert toute la partie invisible aux spectateurs : l'exploitation, la distribution et la programmation. Nous avons transmis notre passion du cinéma à nos deux filles, qui poursuivent toutes les deux des études de cinéma.

Fabrice : L’envie de découvrir des réalisations (version VO) en provenance d’autres pays que la France et Etats-Unis. La plongée dans l’histoire de films anciens et le message du réalisateur. Le rêve ou/et actions, perspectives sollicitées par certains thèmes sur le spectateur (exemple : impact de l’activité touristique sur l’environnement).

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous inscrire au ciné-club du CSE ?

Florence :

• Découvrir de nouveaux courts métrages.

• Explorer "l'envers du décor" de la sélection des films pour le festival.

• Partager avec d'autres passionnés.

• La possibilité d'obtenir une accréditation et de profiter pleinement du festival.

Aurélie P. : Je suis le court métrage depuis des années et j'avais envie de découvrir comment se fait une sélection. Par le bouche à oreille de certaines de mes amies, je me suis inscrite pour le découvrir cette année.

Judit : J’aime le cinéma. Dans un court-métrage, j’aime être surpris par les sujets et les différents univers que je n’aurais pas forcément choisi pour un long-métrage au cinéma. Je me suis inscrite au ciné-club pour avoir une ouverture plus large sur ce monde et pouvoir partager avec d’autres personnes.

Aurélie B. : Découvrir les activités d’un ciné-club, partager des émotions, créer un collectif pour parler cinéma. Le ciné-club organisé par le CSE MICHELIN me permet de découvrir mes collègues dans un autre contexte et de créer du lien de manière informelle.

Fabrice : Le côté convivial (proposé par le CSE) et passionné du petit effectif du groupe. La fréquence proposée pour les regroupements. Le truc marquant que vous ne saviez pas avant de rencontrer le collectif ?

Florence Le nombre de films que reçoit le comité du festival : plus de 9000 chaque année !

Aurélie P. Le nombre de courts visionnés par l'équipe du festival pour créer toutes les sélections d'une année. La disponibilité des courts-métrages en accès libre sur Clermont-Ferrand.

Judit Cela m’a éclairé sur le fonctionnement d’un cinéma d’art ; comment les films sont choisis et ce qui est mis en place pour attirer les gens.

Aurélie B Les difficultés de créer une séance de courts métrages.

Fabrice La répartition financière (entre les parties prenantes autour du film) du prix du billet payé par le spectateur en France.

Un souvenir partagé du collectif ?

Florence : Nos projections de séances au cinéma le RIO, l’aboutissement de notre groupe de travail… Et la visite des coulisses du cinéma le RIO !

Aurélie P. : L'échange autour des émotions, des scènes que l'on a vues, des compréhensions que l'on a eu entre voisins/ voisines de visionnage.

Judit : Nous avons fait une sortie en groupe pendant le Festival de Court Métrage pour une soirée de visionnage et apéro, c’est un moment que j’ai beaucoup apprécié.

Aurélie B. : La réalisation d’une séance de courts métrages.

Fabrice : Les avant-premières partagées avec le représentant du festival du court métrage à Clermont Ferrand. La description du contexte du film projeté par un représentant du cinéma Le Rio.

Spot Magazine no 35S'ÉPANOUIR

Auteur·e·s :
Gwenaelle et Fiona, Vincent Palazzo, Hélène Baldassin, Raneem ElHawasi, Sandrine Binet, Lucie Jolivel, Michel DESORMIÈRE